Chaque année c'est la même histoire, à l'époque de l'ouverture de la truite, les médias se rappellent de l'existence d'une communauté de pêcheurs dans les starting blocs, prêts à aller défoncer de la truite de mars et ainsi combler la minute et 24 secondes manquante pour boucler le JT ou la rubrique divers...
Cette année, c'est la première fois que je n'ai pas pris une action dans une rivière de première catégorie, non pas par désintéressement envers cette pêche, mais uniquement à cause d'une incompatibiilité d'éthique entre actionnaires...
Cela me consterne toujours de pouvoir me régaler d'images et de vidéos de truites sauvages 300 jours dans l'année en comparaison des clichés printanier de truites de bassine ou sauvages enrobées, les yeux globuleux, dans leur torchon mortuaire... Si il y a bien une pêche qui symbolise le fossé qui nuit à la communauté halieutique, c'est bien celle de la truite.
La pêche à la truite, c'est en fait comme boire un bon whisky. On peut siffler cul sec un 20 ans d'âge avec un liquide gazéifié comme prendre le temps de le savourer gorgée par gorgée entre connaisseurs...
Tant pis pour moi cette année, j'ai décidé de ne plus ouvrir une bonne bouteille avec n'importe qui.
@ bon entendeur...
ouverture dans les Ardennes de mon pote jojo dans un de ces coins gardés secrets et qui doivent, pour leur pérennité halieutique, le rester...